Dans le texte « Sur la sexualité féminine », Freud établit comme un fait incontestable que la petite fille a renoncé au clitoris pour se tourner vers le vagin… Si cela correspond sans doute à des schémas mentaux ancestraux, dont on peut trouver la trace dans la pratique de l’excision comme rite de passage à l’âge adulte, cela ne répond à aucune vérité éprouvée. Le plaisir féminin demeure plus fortement attaché au clitoris qu’au vagin et ceci, quel que soit l’âge de la femme. Nous sommes aujourd’hui abreuvés d’études allant dans ce sens… Et il aurait suffi que Freud écoute les femmes pour le découvrir, ou que la société de son temps les laisse s’écouter et leur permette de se faire entendre.
Cela aurait peut-être révolutionné la psychanalyse…