Des psychanalystes après Freud, comme Liliane Fainsilber dans La place des femmes dans la psychanalyse ont montré qu’il avait manqué la sortie de l’Oedipe pour les filles, qu’elles devaient elles aussi tuer le père. Reste à savoir comment.
Si c’est en trouvant un mari qui se substitue au père ou en ayant un enfant, on ne sort pas de l’éternelle minorité.
Je pense que cette question : Comment les femmes peuvent-elles tuer le père? est un bon fil conducteur pour notre cycle « Femmes et psychanalyse ». De plus j’aimerais aussi poser cette question : la nécessité de tuer le père signifie-t-elle la fin du patriarcat?
3 réponses sur « [club] Freud – Sortir de l’Oedipe ou comment tuer le père »
J’ai du mal à saisir exactement ce que veut dire « tuer le père »… Si c’est ne plus accorder d’importance à l’autorité/l’affection paternelle, il peut y avoir transfert de cette importance du père vers le mari, mais dans le cas d’un divorce sur demande de la femme, la figure paternelle transférée sur le mari n’est-elle pas tuée de facto ? A moins que la femme reste en attente d’un nouveau transfert… Quant au transfert sur l’enfant, faut-il nécessairement un fils pour que le transfert fonctionne ? Une fois le fils marié, le transfert peut-il prendre fin?
Beaucoup de questions auxquelles nos futures lectures apporteront peut-être des réponses…
En photo : Freud et sa femme
Tuer le père pour moi revient a devenir adulte. Sortir de l’oedipe, être indépendant emotionnellement de ses parents. Donc elle ne doit dépendre ni de son mari ou amant ni de son enfant.
Maintenant dans la psychanalyse, il me semble que le devenir de l’envie de pénis est vu soit comme le passage d’un objet a un sujet, un homme qu’elle aime ou alors l’envie de pénis devient désir d’enfant ( et la on tombe dans la détestable théorie comme quoi une femme doit devenir mère pour s’accomplir)