La vanité est souvent pointée du doigt comme un vice féminin de la part de Thérèse d’Avila, aussi indique-t-elle la perfection de la « modestie » de sa mère : « malgré sa beauté, elle ne donna jamais lieu de penser qu’elle en faisait quelque cas ».
Thérèse d’Avila confesse à de nombreuses reprises sa propre vanité, mais aussi ses attachements forts à des religieux et à des religieuses, qu’elle juge dangereux. S’agit-il de narcissisme, du désir de plaire ? Je trouve que le texte n’est pas toujours clair, comme si l’auteur voulait rester évasive…
3 réponses sur « [club] Thérèse d’Avila – Vices et vertus au féminin »
Je pense qu’elle pense aussi à des relations inappropriées (sexuelles ou à tendance sexuelles), au désir de plaire, d’être aimé, remarqué par des humains alors que Dieu seul compte.
Il y a aussi une part de préjugé sur les femmes (Cf. infra)
C’est aussi à cela que j’ai pensé, mais en l’absence de certitude… Difficile de savoir !
On ne pourra jamais être absolument sûres, mais Thérèse me semble avoir les pieds sur terre et être consciente du mal. Elle a donc conscience des dérives réelles dans l’Eglise.