Dans ses Rymes, Pernette fait souvent l’éloge du savoir de son destinataire : dans les rimes 20, elle parle du « haut savoir » de celui-ci et de son « esprit qui ébahit le monde »; elle parle de ses « vertus », de sa « grâce » et de son « savoir » dans les rimes 19, du « grand renom de [s]on mêlé savoir » dans les rimes 3.
Elle se désigne, par contraste, comme ayant à apprendre de lui et donc comme inférieure : son esprit à elle n’a pas « la promptitude de remercier les Cieux pour l’habitude » de son esprit à lui (rimes 3) et se décrit comme portant « le bandeau d’ignorance »(rimes 11) (que porte aussi le dieu Amour, représenté sous les traits de Cupidon lançant ses flèches dans les rimes 13).
Une réponse sur « [club] Pernette du Guillet – La femme, inférieure intellectuellement ? »
Ceci nous renvoit à pas de Pernette sans Maurice…