Erec et Enide commence où souvent les romans s’achèvent : le mariage. Peut-on être un bon chevalier et un bon mari ? Cette question me rappelle l’objection d’Héloïse au mariage : elle éloignerait Abélard de ses devoirs, de l’étude. Erec en effet semble tout sacrifier à sa dame, à tel point qu’on se moque de lui. Mais il se reprend.
Amour, mariage et chevalerie se réconcilient, prouvant ainsi que le mariage n’est pas néfaste au chevalier.Comme dans les lais de Marie de France, l’amour véritable et heureux est dans Erec et Enide celui qui se termine par le mariage.
Les historiens (Duby, Pernoud) y voient le signe de l’installation du mariage dans la société comme la norme au XIIème.
Une réponse sur « [club] Erec et Enide – Apologie du mariage »
Erec et Enide c’est un peu le guide de survie du mariage médiéval.. d’ailleurs à un premier mariage, qui ouvre des difficultés, répond un deuxième mariage en quelque sorte, le couronnement, qui ferme ces difficultés. Il est possible de se redire oui, en connaissance de cause.