La femme fantôme est d’abord absence.
La femme n’est pas présente dans le texte de Baudelaire : on ignore ses sentiments, ses pensées, ce qu’elle est devenue. C’est aussi ce que l’on avait remarqué chez Jules Verne et Bioy Casares. On avait aussi noté la volonté de garder, retenir, assujettir une femme perdue. Cette idée est moins forte chez Baudelaire, mais elle est là aussi. Cette note positive à la fin du poème nait de ce sentiment de pouvoir figer le temps et de garder non pas la femme elle-même mais son souvenir.
Dès lors que la femme est là, elle n’est plus un fantôme. C’est ce que l’on a vu dans Les Dames vertes de George Sand.
Retrouvez ce sujet dans l’épisode du podcast « Qui a peur du féminisme? » en cliquant sur le lien ci-dessous :