Cela relève peut-être, dans mon cas, de la monomanie, mais j’ai cru remarqué dans les propos de Sabina Spielrein sur la destruction, l’humilité, le péché et la dialectique de la négativité de nombreux traits communs avec la doctrine mystique de Marguerite Porete, qui place l’anéantissement de la volonté comme condition de l’élévation de l’âme vers Dieu.
Dans les deux cas, la recherche de l’humiliation au nom de la supériorité morale pour l’une, psychique pour l’autre, de l’humilité se présente comme une méthode (dangereuse?) pour avancer, pour devenir.
Dans les deux cas, le péché n’est pas dénié mais son existence est acceptée et même assumée comme la seule façon de se connaître et de s’élever, de grandir.
Il me faudrait approfondir cette idée en lisant dans le détail le texte de Spielrein, La destruction comme cause du devenir, mais je souhaitais déjà indiquer cette piste.