[photopress:Wollstonecraft4.jpg,thumb,pp_image]Un point me semble militer en faveur du féminisme incontestable de Wollstonecraft, voire la rapprocher de l’analyse que Butler fait aujourd’hui du genre : lorsqu’elle compare les femmes avec les officiers, elle montre que, quelque soit le sexe, une éducation à la séduction produit les mêmes effets, développe les mêmes vices. C’est donc que la différence corporelle, sexuelle, ne suffit pas à elle seule à former les caractères, mais que c’est l’éducation reçue qui influe sur la personnalité morale. Wollstonecraft se trouverait donc partisance d’une théorie de la différence sexuelle comme relevant de l’acquis et non de l’inné, ce qui la place près de l’idée selon laquelle le genre (rôle sexuel) ne découle pas nécessairement du sexe (caractéristique physique naturelle).
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