Aujourd’hui nous continuons notre cycle d’analyse des séries et nous abordons la questions de la représentation de la femme célibataire dans les séries.
Le célibat est devenu, à la fin du XXe siècle, une période de la vie des classes moyennes et supérieures urbaines s’allongeant jusqu’à 35 ans voire au-delà. Associé à l’émancipation féminine qui marque la 2e moitié du XXe siècle, ce nouvel état sentimental et matrimonial a amené bien des showrunners à traiter de cette figure.
Mais que disent les séries des femmes célibataires ? Sont-elles considérées comme des sorcières, soit comme des marginales qui menacent, par leur liberté, la cohésion d’un groupe constitué autour d’une dépendance à un homme ? Sont-elles présentées comme des modèles ou, à l’instar de Bridget Jones, n’aspirent-elles qu’à trouver le Prince charmant afin de sortir de la catégorie humiliante de “vieille fille”, soit de femme dont personne ne veut ?
Afin de répondre à ces questions, nous allons parler principalement de 3 séries : Ally Mac Beal, Sex and the City, Dollface ; nous évoquerons d’autres séries en contrepoint de celles-ci.