On trouve beaucoup de sujets de mères et filles dans la peinture de Vigée-Lebrun. L’une de ses oeuvres a même pour sous-titre « la tendresse maternelle », et son premier tableau était un portrait de sa mère. On sait par ailleurs que ses relations avec sa fille étaient très étroites jusqu’au mariage de celle-ci.
Est-ce que cela renforce le préjugé selon lequel le sentiment maternel serait naturel aux femmes ? Est-ce en vertu de ce préjugé que Vigée-Lebrun a été retenue dans l’histoire de la peinture ? C’est son art du portrait qui l’a fait connaître à son époque ; toutefois, aujourd’hui, sa réputation s’est restreinte aux sujets liés à l’enfant. Le XVIIIe siècle serait-il plus progressiste que nous dans sa vision de la femme peintre ?
Une réponse sur « [club] Vigée-Lebrun – Mères et filles »
Là encore je pense que le coupable est Jean-Jacques Rousseau.
Le thème de l’enfant, la maternité, l’allaitement maternel, ça vient de lui.
Donc comme tu l’as dit dans le post précédent, je pense que ces thématiques dans l’oeuvre de Vigée-Lebrun sont un reflet de l’époque.