Brownie n’avait pas de contrat, toutes les femmes qui ont fait la fortune des tupperware étaient des « travailleuses indépendantes » p.253. Nous mettons ici le doigt sur une caractéristique du travail féminin. « Indépendantes » a quelque chose d’ironique quand on sait que cela signifiait le droit de les remercier du jour au lendemain. Elles étaient en quelque sorte invisibles, absentes des registres de l’entreprise.
Dans The Stepford wives, c’est le travail invisible des femmes foyers qui est mis en avant. C’est un travail tellement peu reconnu qu’elles peuvent disparaître du jour au lendemain sans que personne ne s’inquiète (à part Joanna)
Amélia aussi est exploitée par le professeur Woods tout d’abord puis par le rédacteur en chef du journal qui lui dicte ses sujets.
2 réponses sur « [club] Levin/Jourgeaud – Le travail invisible des femmes »
Oui, c’est une drôle de version de l’indépendance… Ce dont se rend compte Brownie, mais trop tard. J’ai l’impression d’une amertume de sa part quand elle réalise que son entreprise d’émancipation avait été intégrée dans un vaste programme d’exploitation, qu’en penses-tu ?
Clairement : on a abusé d’elle