Les auteures de romans policiers sont des « déprimées réconciliées avec a mise à mort et qui se souviennent qu’au commencement était le sadisme envieux, et qui ne cessent de s’en guérir en le racontant ». Rappelons qu’Anna Freud adorait les romans policiers, que Kristeva en a écrits. Il a manqué à MK une langue maternelle pour écrire des romans policiers. Elle a été une détective de la psychanalyse. p.222
Catégories
2 réponses sur « [club] Mélanie Klein – Clin d’oeil aux « reines du crime » »
Oui c’est une vision intéressante du roman policier, même s’il en existe d’autres (cf le « que sais-je? » sur le roman policier qui met en avant la manière dont certains polars, par exemple ceux de Simenon, reflètent une société de classes et la frustration qu’elle engendre).
De manière générale, beaucoup de femmes écrivains du XXe siècle se sont intéressées à la psychanalyse car à l’écriture du moi : je pense à Virginia Woolf mais aussi à Anaïs Nin, qui fut analysée. Beaucoup d’oeuvres littéraires ont prise avec la mise à mort et le « sadisme envieux » sans être des polars ; quant à avoir besoin d’une langue maternelle pour écrire un roman policier, je ne comprends pas trop ce que Kristeva veut dire.
Mélanie Klein ne parlait pas la langue de sa mère.
Je pense qu’elle veut dire que pour retrouver de le sadisme envieux, il faut parler la langue de sa mère, celle qu’on entendait à ce moment de notre vie.